Combien d’effort, dans le juste nécessaire, n’est-ce pas ? Parce que l’initiative se surajoute à mes activités quotidiennes, et à celles des parties prenantes aussi. Pas question d’emboliser les emplois du temps. Alors, quels efforts, et combien ?
La démarche suppose un effort, elle prend du temps en amont : c’est pour mieux en gagner en aval.
Combien d’effort ? Le moins possible.
Comme nous cherchons à réussir une initiative collective au moindre effort, nous rencontrons les personnes intéressées de loin ou de près, négativement ou positivement, par l’initiative. Ce sont les parties prenantes. C’est ainsi qu’il faut investir du temps pour préparer, réaliser et synthétiser ces entretiens.
Quand s’arrêter de prendre rendez-vous ? Ou bien, à quel moment en sais-je assez pour passer à l’étape suivante ? Assez pour rencontrer mon superviseur pour obtenir son feu vert pour les entretiens avec mes collègues, ou clarifier avec le commanditaire les objectifs de son entité, par exemple ?
Souvent, la conversation se prolonge et passe de 20 minutes à 45 minutes, ou de 45 minutes à une heure et demie.
Combien d’entretiens ? Difficile à dire a priori, et en même temps aisé à discerner sur le terrain. Au début de la démarche, chaque rencontre apporte son lot de nouveauté. De ce fait, chaque interview tend à déconstruire la compréhension que je m’étais faite à l’instant « t ». Arrive un moment où mes interlocuteurs me paraissent conforter ma compréhension plus qu’ils ne la bousculent. C’est le signal qu’il est temps de passer à l’étape suivante.
L’investissement sur les deux outils juste nécessaires est minimal.
Le descriptif de l’initiative tient en une page A3 qu’on peut remplir à la main.
De la même façon, le One Page Project Manager (OPPM®), lui aussi, tient en une page A3.
Au-delà des rencontres et des réflexions préalables, chacune des deux pages vierges se remplit en moins d’une heure, chronomètre en main.
La mise à jour périodique du One Page Project Manager s’opère en ¼ d’heure, pas plus.
Aborder le Modèle ADKAR® et l’analyse stratégique, une affaire de bon sens
L’approche ADKAR® est une synthèse géniale, en cinq étapes, de ce chacun peut vivre dans un contexte de changement.
L’approche analyse stratégique postule que nous sommes des acteurs soumis à l’incertitude et en quête d’alliances pour la réduire. C’est que, rappelons-nous, chacun voit midi à sa porte.
Trois lectures pour débuter
Philippe BERNOUX, Sociologie des Organisations : environ 4 heures.
Clarck CAMPBELL, The One Page Project Manager (OPPM®) : environ 2 heures.
PROSCI, ADKAR®, A Model for change in business, government and our community : environ 4 heures.
Supervision et coaching : bonne pratique pour gagner en sérénité et efficacité
Se faire superviser. Le superviseur est expérimenté dans mon métier et me donne des conseils ad hoc.
Se faire coacher. Le coach est à mon écoute et me fait accoucher des solutions par moi-même. Pas besoin qu’il soit expérimenté dans mon métier.
Dans les deux cas, il s’agit de s’ouvrir à une personne de confiance à intervalle régulier. Ce peut être une fois par semaine ou une fois par mois. Entretiens en toute confidentialité.