Quel besoin ? le changement inhérent à la vie.
Pourquoi une approche construite (et pas une improvisation) ?
Pourquoi le juste nécessaire, et pas tout le toutim ?
Quel avantage cette approche a-t-elle ?
La première raison d’être d’une initiative, c’est que le changement est inhérent à la vie.
La vie est changement, rien que ça.
- Il y a des changements tout le temps
- Si on ne change pas, on meurt
Un processus bien construit réduit l’incertitude.
Avouons-le, c’est difficile de changer à plusieurs.
Si l’on se donne la peine (réduite) de se lancer dans une approche construite au lieu d’improviser, c’est pour réduire l’incertitude de chacun, à commencer par la sienne propre.
Il s’agit là de préparer les actions à venir et de réussir une étape après l’autre
Même si le but, lointain, paraît encore inatteignable, c’est réconfortant de savoir quel est le prochain pas, voire le prochain obstacle.
Le but de la démarche est qu’une personne investie d’une responsabilité, même si elle n’a pas d’autorité hiérarchique, ait les moyens de jouer son rôle.
De fait, le changement crée de l’incertitude.
Résister, c’est naturel parce que le changement ouvre une période d’incertitude et nous n’aimons pas l’incertitude.
- La résistance au changement est une bonne chose dans une organisation, au moins jusqu’à un certain point. en effet, la résistance évite que nous nous lancions tête baissée dans la réalisation de toutes les bonnes idées sans prendre de recul.
- Les projets sont en général pourvoyeurs d’incertitudes pour leurs participants. Ainsi, au début du projet rien n’est limpide. Sauf qu’on n’arrivera pas à faire tout ce qui nous est demandé dans le temps imparti avec le budget qu’on nous donne.
- Les projets sont en général pourvoyeurs d’incertitudes pour les utilisateurs de leur produit ou service. De sorte qu’il arrive dans l’informatique que 20% des utilisateurs ciblés seulement utilisent l’application qui leur est livrée.
Attention, les gens ont besoin de savoir pourquoi il faudrait changer, avant même de bouger.
Un changement dans une collectivité s’opère collaborateur par collaborateur, un par un. Oui, chacun a son lot de questions en attente de réponses :
- Saurai-je accomplir la mission qui m’est confiée ?
- Serai-je performant avec le nouvel outil comme je l’étais avec l’ancien ?
- Atteindrai-je les objectifs qui me sont donnés ?
- Aurai-je du travail demain ?
J’ai conçu ce cheminement juste nécessaire pour servir ceux qui ont une idée.
Le juste nécessaire, c’est pour permettre à ceux qui ont une idée de la faire aboutir dans la réalité quotidienne pour :
- s’économiser et programmer le juste nécessaire d’actions pour parvenir à ses fins. Notre cerveau aime s’économiser, il considère que ça revient à concentrer ses forces en vue d’une crise toujours possible.
- avancer pas à pas à la lumière des feux de croisement. Sur les voitures, ce sont les feux qui éclairent juste les 5 prochaines secondes de la route, assez pour s’arrêter à temps à la vue d’un obstacle.
- aller au bout de la démarche, plan-do-check-act, afin d’éviter le retour en arrière.
- rester en alerte et modifier sa route si nécessaire, parce que tout change, même les plans. De fait, la réalité commande d’ajuster nos plans.
- obtenir des résultats rapides et robustes.
- réussir à moindre coût.
Prendre courage pour parler à des gens à qui on ne parle pas d’habitude.
Il y a moyen de se tromper d’interlocuteur et de louper le coche. Il y a moyen de s’égarer dans des conversations sans impact.
L’originalité de la démarche proposée ici, non pas le full size project mais l’initiative juste nécessaire, c’est qu’elle sert à prendre courage pour parler à des gens à qui on ne parle pas d’habitude. A des gens qui ont un impact sur le résultat de l’initiative.
Et aussi :
- à gagner du temps
- à savoir par quoi commencer
- à préparer les conversations qu’on veut avoir avec les gens qu’on rencontre
- à éviter de tomber dans des pièges que peuvent tendre les organisations à leurs collaborateurs
- à faire bon du premier coup
- à n’avoir pas à refaire plus tard, parce qu’on a réussi à faire que la nouveauté devienne pérenne
- à faire réussir l’initiative en même temps que son job quotidien
- à contribuer au bonheur des gens fidèles à leurs tâches