Étiqueté : ECO-2019, examen PMP, PMP, PMP-2020, questions PMP, rédacteur PMP
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7 décembre 2019 à 12 h 42 min #13145Pascal Le DeleyMaître des clés
<en travaux>
L’idée, c’est de se mettre dans la peau d’un rédacteur de questions PMP en écrivant nous-même des questions et réponses et de les partager entre nous dans une banque de questions. Il s’agit d’écrire soi-même des questions et de les soumettre au groupe en synchrone au cours de l’atelier de préparation, et/ou en asynchrone dans un forum, celui-là ou un autre.
Trois avantages ou plus ? Fonçons !
J’ai l’habitude de compter le nombre d’objectifs qu’une action donnée me permet d’atteindre. A partir de 3, je fonce !
Premier objectif atteint : préciser mes connaissances du corpus PMI, des PMI’sms chers à Rita Mulcahy, etc.
Deuxième objectif atteint : relire mon expérience propre à la lumière des PMI’sms car je convoque sans cesse mon expérience par l’imagination que je déploie quand je rédige question et réponses (fausses et bonne).
Troisième objectif atteint : déjouer plus vite et plus sûrement les pièges dont le rédacteur a truffé son questionnaire, et gagner les 15% de bonnes réponses en plus qui nous feront passer du premier coup !
Quatrième objectif atteint : augmenter le volume de la banque de questions disponibles à moi et aux autres collègues.
Mettons-nous dans la peau d’un rédacteur de questions PMP
Comme tout professionnel, le rédacteur rencontre des difficultés. Voyons ce qu’il peut mettre en oeuvre pour les réduire.
Le PMI demande au rédacteur des questions qui enrichissent une banque de questions valables, certifiées justes et bonnes et associées à des concepts :
- Auparavant, à des groupes de processus ou des domaines de connaissances.
- Avec l’ECO-2019, à des domaines, des tâches et des travaux
- domains : high-level knowledge areas
- tasks : underlying responsibilities of the PM
- enablers : illustrative examples of the work associated with a task (je ne sais pas traduire « enabler » pour l’instant, « catalyseur » ne me plaît pas)
De cette banque, le PMI extrait des questions qui composent un examen équilibré en termes de contenus examinés…
- 42% de questions sur le domaine « People »
- 50% de questions sur le domaine « Process »
- 8% de questions sur le domaine « Business Environment »
… comme en termes de difficulté.
Un corpus de base flou
S’il s’agissait de rédiger des questions de cours à partir d’un référentiel de connaissances, ça irait tout seul.
Mais voilà, le PMBOK n’est plus au centre des activités des PM – l’a-t-il jamais été, d’ailleurs ?
Alors, sur quelles autres références s’appuyer ?
Des questions incontestables
Le rédacteur veut écrire des questions incontestables, ou le plus incontestables possibles.
Qu’est-ce qui rend une question incontestable ? Je dirais :
- son juste niveau de difficulté
- la référence sur laquelle elle appuie la bonne réponse
- les références sur lesquelles elle convainc que les autres réponses sont fausses
- la clarté de son appartenance au programme de l’examen
Le rédacteur testera ses questions sur des centaines de candidats. Et chaque question aura sa statistique de difficulté : nombre de réponses a-, b-, c-, d-, pourcentage de candidats ayant bien répondu, etc.
Une façon de faire serait d’éliminer de la banque de questions d’examen celles dont les statistiques sont ambiguës.
Des questions nombreuses
J’ignore si un rédacteur est « payé à la question ». Si c’est le cas, son intérêt est de rédiger des variantes à partir d’un jeu limité de questions. Voir ici un exemple à partir de « Kick-off Meeting ».
L’approche du candidat : de la question au principe
Typiquement, dans une question situationnelle, le candidat est submergé d’informations. Il essaie de se concentrer sur la question posée exactement, puis il relit les informations, fait un tri et essaie de réduire les sens qu’il comprend à un principe clair. C’est parce qu’il a trouvé le principe sous-jacent à la question que le candidat sait répondre.
Par exemple, le cas de la partie prenante mécontente de n’être pas informée d’un changement sur un livrable.
L’approche du rédacteur pourrait être : du principe à la question
Pour rendre ma question incontestable, si j’étais rédacteur, je commencerais comme ceci :
- choisir un item de l’ECO-2019
- déterminer une référence pertinente (incontestable et « dans le programme ») pour l’item
- choisir un principe
De là j’écrirais une première question simple. Ensuite, j’appliquerai les trucs et astuces connus des rédacteurs pour complexifier ma question à l’envi. Enfin, je rédigerais une correction en montrant sur quelles références je m’appuie pour dire : telle réponse est bonne, les 3 autres sont fausses.
Par exemple, le principe « étudier une solution avant de la mettre en oeuvre ».
Dans l’esprit du rédacteur, ça peut devenir : étudier une solution avant de mettre en oeuvre une solution.
<en travaux>
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